On approche Saint-Joseph-de-la-Rive par les hauts, d’où l’on peut admirer les caps qui plongent dans le fleuve Saint-Laurent et les grands navires devenus minuscules se faufilant dans le chenal. C’est un spectacle saisissant par ses perspectives, sa diversité et sa démesure. En 1663 un énorme glissement de terrain créa cette topographie. Le village s’étire au fond d’une petite baie entre mer et montagne jusqu’au quai d’où l’on peut embarquer pour l’Isle-aux-Coudres. Une petite plage de sable permet de se laisser bercer par la marée. Dès le milieu du 19ème siècle, la construction de goélettes, que l’on appelle avec poésie « les voitures d’eau », bat son plein. Saint-Joseph est déjà un lieu de villégiature recherché en 1900 Le village abrite un Centre d’interprétation voué aux goélettes, la papeterie artisanale Saint-Gilles et l’atelier Les santons de Charlevoix.